iInterview Will Lester, de General Store - Mars 2012
Par Philippe Archambeau, assisté par Y. Philippot-Degandippe Archambeau & Y. Philippot-Degand (Mars 2012)

RTJ : Salut WILL !

Merci de nous accorder cette interview pour Road to Jacksonville, webzine consacré au rock américain. Votre groupe s’impose peu à peu comme incontournable dans le paysage rock français.
Tout d’abord, Will peux-tu te présenter? D’où viens-tu et à quel âge as-tu débuté la guitare ?

Will Lester : Salut Philippe et à toute l’équipe de Road to Jacksonville. Je suis natif de Bordeaux
et j’y vis aussi actuellement. J’ai commencé la musique en 1990, ma première facture de guitare date
du 26 Décembre 1990 ! J’ai pris des cours pendant 1 an avec un excellent guitariste de Blues Rock, Gérard Hello. J’ai surtout joué en groupe dès le début et c’est, je crois, ce qui m’a fait avancer
assez vite en guitare. General Store est né en 1992.

RTJ : Quelles ont été tes premières influences ?

Will Lester : Mes premières influences étaient tout ce qui se rapprochait de l’esprit Seventies. Avec mes potes de l’époque, on regardait en boucle sur VHS le Festival de Woodstock, The Song Remains
The Same, Live at Pompei et Easy Rider entre autres… J’étais très fan de Led Zep et de l’esprit celtico blues de certains de leurs morceaux, les morceaux à rallonge de Pink Floyd, le latin rock de Santana
et puis le Blues traditionnel pour le côté roots.
J’ai eu ensuite mon passage Stevie Ray, Gary Moore, Lynyrd, ZZ Top, Molly & co, et puis et surtout
les Allman Brothers.

RTJ : Je vous ai découverts lors de deux concerts en Charente-Maritime, je me souviens de deux soirées magiques en écoutant entre autres des reprises de Allman Brothers, un moment rare dans notre pays. Comment as-tu découvert ce groupe et que représente-t-il pour toi ?

Will Lester : J’ai découvert les Allman Brothers par hasard dans un magasin de disque où un vendeur m’avait recommandé chaudement l’album live Set 1. Et là, choc ! Ce son, cette ambiance, ce feeling, c’était ça que je voulais jouer ! La musique des Allman combine surtout un héritage culturel incroyable
qui va du Jazz, du Blues, du Rock et de la Country. Un condensé de la culture musicale américaine interprétée avec très grand talent par de très grands musiciens.
Les Allman sont pour moi les masters du genre et ont engendré une multitude de jeunes musiciens qui ont emprunté ce style de Blues bien particulier. J’aime toutes les époques des Allman au fil des décennies même les albums des années 80, j’ai une petite préférence pour la période Betts/Haynes.

RTJ : Que représente pour toi encore aujourd’hui GOV’T MULE ? Personnellement, la première fois que j’ai entendu ce groupe, j’ai eu l’impression d’avoir toujours attendu un groupe dans ce style entre Allman et Mountain.

Will Lester : Effectivement, c’est la culture Allman avec la liberté du trio. En 1995, j’ai réussi à trouver
le premier album grâce à ma fiancée qui était allée faire du gringue au vendeur pour qu’il aille le chercher dans la réserve ! C’était surtout les compos et le son qui faisaient la différence, ce n’était plus un groupe des seventies mais un groupe bien d’aujourd’hui qui jouait du Blues Rock fort et en place !

RTJ : Je me souviens de superbes concerts chez Rocco au aujourd’hui défunt Bourbon Store Café de
Ste Foy la Grande, vous jouiez 3 heures voire plus. Où trouves-tu l’énergie nécessaire ?
Est-ce cela avoir le blues ?

Will Lester : Le Bourbon Store était l’archétype du club concert fait pour jouer des heures. Rocco, le boss, te donnait envie de jouer, le public était toujours présent pour nous, et l’ambiance générale du lieu générait l’énergie nécessaire pour jouer jusqu’à épuisement. Le Blues est un style de musique pour moi, pas un mode de vie. Une fois que tu as réuni les éléments indispensables à un bon concert, alors tu peux proposer un show Blues Rock sérieux, mais je crois qu’au fond c’est surtout le public qui te booste
et qui te donne la force de te surpasser.

RTJ : Pour ceux qui vont vous découvrir aujourd’hui, peux-tu nous présenter le groupe actuel ?

Will Lester : Aujourd’hui, General Store c’est Phil Sun à la basse avec nous depuis 2005, Bob Franks
au chant et à l’orgue et piano arrivé en 2007, Pascal Boy à la batterie depuis mai 2010 et moi-même
à la guitare et au chant.

RTJ : Peux-tu nous dire comment et où vous avez enregistré Somewhere in The Middle ?

Will Lester : Le projet « Somewhere In The Middle » a été enregistré au studio Berduquet à Cénac à
une vingtaine de Kilomètres de Bordeaux.
Ce studio est réputé pour son équipement audio et surtout sa console de mixage analogique Neve V2.
L’enregistrement s’est déroulé sur environ 3 semaines, avec basse-batterie enregistrées live,
les parties guitares, claviers et chants enregistrées individuellement.
Nous avons produit la partie financière, mais la production audio est le travail de notre sonorisateur live depuis plus de 10 ans : Krystof Méreuze. Krystof est le boss d’une boîte de prestation son et lumière de Bordeaux : Conkrete Live. C’est lui qui a tout fait sur l’album de l’accueil du groupe au mastering final.
Il a accompli un super boulot et nous sommes ravis du résultat. Le son de l’album est vraiment le son
que nous avions à la source sur nos amplis et sur la batterie. De ce fait, le rendu audio est plus souple,
moins hard, pour ainsi dire le son le plus naturel possible.

RTJ : A la première écoute, un premier constat s’établit : la frappe de votre nouveau batteur Pascal Boy est plus souple, que celle qui était très énergique de Urban Chad ? Comment ressens-tu cela ?

Will Lester : Pascal Boy est batteur pro et professeur de batterie à Strasbourg et en Allemagne.
Phil Sun et Pascal se sont rencontrés à Paris fin 90 à l’école de musique Atla. Phil l’a contacté pour faire un essai et ça a collé de suite.
Il a un style bien à lui et une manière d’interpréter nos titres d’une manière très professionnelle.
Je crois qu’il apprécie le fait d’avoir carte blanche pour l’exécution de ses parties batterie, ce qui lui laisse énormément de liberté dans son jeu. Il structure parfaitement les parties et nous guide dans ses appels. J’ai une totale confiance en lui et je dois reconnaître que son implication est très motivante avant
de monter sur scène.

RTJ : A propos, as-tu des nouvelles de Urban Chad ?
Peux tu nous en dire plus sur son départ  et ses projets ?

Will Lester : Le départ de Urban Chad est dû au fait que nous n’arrivions plus à trouver un terrain d’entente ni sur le plan artistique ni sur le plan humain. Nous avons essayé de tenir le choc pendant presque 1 an et demi, mais la situation devenait ingérable et Phil, Bob et moi avions envie de proposer
et d’enregistrer les nouveaux titres sur un album. Urban, lui était plus attiré par le folk rock et voulait chanter. Le problème étant que nous ne pouvions mélanger les projets et proposer un album disparate. C’est toujours difficile de se séparer d’un membre du groupe surtout quand on le connaît depuis près
de 20 ans, mais la rupture a dû se faire pour continuer le projet General Store. Je ne suis pas trop au courant de ses projets et je lui souhaite en tous cas de se faire plaisir dans son groupe.

RTJ : Dans une précédente interview, tu nous révélais la capacité d'Urban à trouver des refrains qui « accrochent ». Cette capacité ne vous manque-t-elle pas trop et comment cela impacte-t-il sur la musique du groupe ?

Will Lester : Effectivement, Urban a souvent trouvé le refrain qui le fait. Mais à l’écoute de
« Somewhere in the Middle » je ne pense qu’il y a suffisamment de refrains fédérateurs et accrocheurs.
Il faut utiliser les talents des musiciens du groupe et exploiter les ressources de chacun sans regretter
les atouts de ceux qui ne sont plus là.

RTJ : L’album s’ouvre sur « Celebrate », un titre southern boogie blues rock surpuissant entre la Mule et Mountain, nous rappelant Mississipi Queen. En gros tu as mis tout le monde d’accord d’entrée, ah ah ?

Will Lester : Oui, Celebrate est le titre qui permet de rentrer de suite dans l’album. C’est un condensé de nos influences, avec un riff efficace et puissant. Ce titre est aussi idéal pour ouvrir un concert et mettre en place notre set. Les paroles traitent, sans nostalgie, des années 70 et de l’importance de la musique
à ce moment là.

RTJ : Peux-tu nous en dire un peu plus sur ce titre que vous jouiez déjà en live depuis un moment, comment a-t-il été enregistré, etc. ?…

Will Lester : Celebrate fait partie de la première phase de nos compos et date de 2009. Il faisait partie des titres joués sur les derniers concerts. Il nous permettait de faire la connexion entre les titres de « Vision Of Diversity » et ceux à paraître sur « Somewhere In The Middle ».
C’est le premier titre aussi qui a été enregistré en studio.

RTJ : Le titre « Somewhere in The Middle » donne son nom à l’album,
y a-t-il une signification particulière ?

Will Lester : « Somewhere In The Middle » est significatif de notre situation lors de notre séparation
avec Urban. « Quelque part au milieu » de notre projet, quelque part sans batteur…
Alors on s’est mis à bosser d’autant plus pour finir et peaufiner nos 10 nouveaux titres. Nous avons auditionné un seul batteur : Pascal. Et le groupe est reparti tout simplement. Comme Pascal avait bossé tout le répertoire, tout est allé très vite et son travail en amont nous a permis de ne pas perdre de temps supplémentaire. C’est aussi un titre qui évoque nos larges influences, et qui situe notre album « quelque part milieu » de toutes nos cultures musicales.

RTJ : Les parties flamboyantes d’orgue Hammond B3 sur « Somewhere in the Middle » et aussi sur
le rock blues « Get Back Home » sont très rares sur des albums enregistrés en France.
Comment avez-vous enregistré les parties de Bob Franks ?

Will Lester : Sur cet album, l’orgue a été mixé au même niveau que la guitare. Bob a enregistré avec
l’ orgue Hammond modèle B3 des années 70 et la cabine Leslie 122 du studio Berduquet.
Le son était énorme lors des prises de son, ça filait le frisson…
Notre volonté est de proposer un groupe avec une dualité entre la guitare et les claviers, c’est une formule classique mais qui est peu courante dans les formations Blues Rock actuelles.
Et puis tu sais, je suis fan du son Hammond donc je voulais l’entendre !

RTJ : A ce propos, vous signez tous les titres General Store. Dans une autre interview Bob Franks révèle que 4 chansons ont été composées à 3, cela est-il un secret de fabrique ? Aux auditeurs de deviner ?

Will Lester : Oui, tous les titres sont signés par General Store, mais on peut facilement reconnaître la patte de certains musiciens du groupe selon les ambiances des titres. Pascal bosse avec Phil sur les mises en place et structure les parties rythmiques. Bob et moi signons les paroles et structurons les grilles d’accord. Tous les titres sont, par contre, arrangés par le groupe et chacun peut apporter sa signature tant qu’il reste dans l’esprit.
Pour préparer le studio, avec Pascal, qui habite à Strasbourg, nous nous envoyions les fichiers audio
des morceaux par mail et il créait ses parties et nous renvoyait le titre avec sa batterie dessus.
Cela a rendu possible une pré production de l’album. Ce travail de fond s’est avéré très efficace,
et a évité les répétitions inutiles.

RTJ : Toujours au niveau de l'écriture, le « petit nouveau » de votre disque précédent, Bob Franks semble cette fois vous avoir apporté un sérieux renfort alors qu'il n'y avait pas participé jusqu'ici
puisqu'il était arrivé trop tard pour vous aider pour le précédent album. Ses compos et ses apports correspondent-ils donc si bien à la ligne musicale du groupe? Lui a-t-il fallu un moment d'adaptation
pour voir ses idées adoptées par le groupe ?

Will Lester : Bob est un vrai chanteur et un pianiste, organiste. Sur l’album précédent, il n’a eu qu’à caller ses parties instrumentales puisque tous les titres étaient déjà terminés.
Sur « Somewhere In The Middle », par contre, il a proposé un superbe travail de composition et d’implication. Il a surtout réussi à adapter son univers Soul et Rhythm'n Blues à l’univers General Store. Ses idées de compos ont fait mouche à chaque fois et sa diplomatie nous a permis de trouver des issues lors de choix difficiles à faire lors des séances de créations.

RTJ : Dans votre précédent album, outre celle de Gov't Mule et des Allman Brothers, on devinait que l'écoute du Pink Floyd vous avait aussi beaucoup apporté. Cette influence devient nettement moins perceptible dans le dernier opus, malgré (paradoxalement ?) une composition de groupe renforcée
par les claviers de Bob. Est-ce aussi une des conséquences de sa participation aux compositions ?

Will Lester : Non je ne crois pas car Bob est aussi fan des Floyd. C’est simplement une bonne digestion
de toutes nos influences. Il y a aussi la volonté de proposer un album avec un univers Blues Rock Soul, sans partir dans tous les sens. Somewhere In The Middle est vraiment la suite de Vision Of Diversity
en proposant, aussi, une variation autour de notre Blues Rock.

RTJ : N’as-tu pas peur qu’on te pique Bob Franks ?

Will Lester : Attention, Il est cher ! Et quand il arrive, y a un camion de matos à décharger !
Après, je ne vois pas ce que veut dire « piquer » ? Chaque musicien à sa propre liberté de jouer,
Bob par exemple à son propre projet solo où il chante un répertoire crooner avec un guitariste de jazz.

RTJ : Votre titre « Deadly Star », alternative country à la rythmique saccadée nous a fait songer
aux Blackberry Smoke, les connais-tu ?

Will Lester : Oui, je connais. Je les trouve excellents ! Ils sont bien représentatifs du renouveau du style « From the South », vraiment dans l’esprit, et leur leader est vraiment charismatique.
Par contre le thème rythmique de « Deadly Star » serait plus inspiré par un pub irlandais autour d’une bonne pinte de Gu…ess ! Ce titre est aussi le premier où nous nous partageons le chant avec Bob, vraiment cool…

RTJ : Le titre « After The Winter » nous donne huit minutes de plaisir aux effluves psyché.
Est-ce un style que tu apprécies ? Et dans ce cas quels sont tes groupes importants ?

Will Lester : Oui, j’aime bien les morceaux où il s’instaure une ambiance et où, le temps n’est pas compté.
Pink Floyd reste incontournable dans le domaine. J’écoute pas mal les albums de Trafic, Sweet Smoke, King Crimson, où les titres sont aussi très longs. A l’époque les musiciens jouaient sans retenue et sans obligation de format minuté, c’était le bon temps. Pour revenir aux Allman, eux aussi proposent des titres dantesques où le Jam (improvisation, boeuf NdR.) est roi. « Live at the Fillmore » est un témoignage d’improvisations mêlant racines jazz blues et envolées psyché, un très grand disque ! Tous les secrets
du style Blues Allmanien sont à l’intérieur !

RTJ : « Bread and Games », écrit dans le style Allman, est-il un hommage à ce groupe ??

Will Lester : Oui et non, c’est un shuffle donc ça peut sonner un peu comme un Allman.
Ce titre correspond à une volonté d’avoir un titre shuffle pour rompre avec la rythmique des autres titres. Il sert aussi en concert pour changer d’univers entre les titres. Le passage instrumental avec
la question réponse guitare-orgue est significatif de la complicité que je peux avoir avec Bob,
et c’est un passage très sympa à jouer.

RTJ : Allez, je n’ai pas cité tous les titres de l’album car il faut laisser à l’auditeur le plaisir de découvrir lui-même, mais comment passer sur la perle de ce disque ? « Each of Us » entre Gov’t Mule et Allman ravira tous les amateurs de southern. Peux-tu nous en dire plus, comment as-tu composé ce titre et comment s'est élaborée sa mise en place orgue / guitare ?

Will Lester : Pour être honnête, c’est Bob qui est l’instigateur de « In Each Of Us ». Il nous a proposé le thème et le refrain et a écrit les paroles. J’ai tout de suite accroché à ce titre et à l’ambiance qui règne dessus. Phil et moi avons arrangé nos parties, et la guitare accordée en Mi bémol vient compléter
la mise en place de l’orgue.

RTJ : Es-tu resté fidèle à tes 2 principales "Les Paul Reissue" ? Ta collection de Gibson s'est-elle encore agrandie, et as-tu utilisé pour cet album quelques petites nouvelles ?

Will Lester : Oui, ma Les Paul principale est une 58’ Reissue de 2002. Elle joue sur tous les titres de l’album qui nécessitent de la puissance et du grain. J’ai aussi utilisé une Les Paul Classic de 1993 sur « Deadly Star » et une Les Paul Standard Premium de 2002 accordée en Mi Bémol sur « In Each Of Us ». J’ai eu l’occasion d’acheter récemment une superbe Gibson ES125 de 1956, je la garde précieusement pour quand je serais vieux !!!

RTJ : Ton son utilise moins systématiquement une saturation épaisse typique qui caractérisait le son du groupe sur le précédent opus. Autres réglages de tes amplis (mélange d’une tête Marshall JCM800 et d'une Soldano associées à 2 baffles Marshall), des guitares (volume) ou emploi d'un matériel différent ? Est-ce juste pour correspondre ponctuellement à l'esprit des nouveaux morceaux ou est-ce une voie que tu es décidé à explorer (sans mauvais jeu de mot) ?

Will Lester : L’enregistrement de « Somewhere In The middle » demandait une production plus stricte
au niveau des sons des guitares et demandait plus de subtilité au niveau du taux de distortion.
J’ai utilisé ma Soldano SLO100 et un baffle Marshall 4X12 pour les rythmiques saturées et la plupart
des solos. La nouveauté vient aussi de l’utilisation sur « Deadly Star », « Get Back Home »
et « My Father Said » d’un ampli Fender Super Reverb de 1975, délivrant un son plus roots et moins épais que le grain du Soldano. Sur de nombreux passages aussi, je joue aux doigts (cf. « Deadly Star ») cela adoucit l’attaque par rapport au médiator et donne plus de variations dans le toucher.
C’est une technique que j’utilise de plus en plus.

RTJ : En écoutant votre titre «Celebrate», que vous jouiez déjà sur scène depuis un certain temps, et tout en sachant que cela nécessite un gros budget pour avoir un son digne de vos deux derniers albums, je me suis dit qu’il serait vraiment bien de pouvoir disposer d’un live de Général Store, ceci est-il votre prochaine étape ?

Will Lester : Oui, c’est sûr, un live est toujours excellent à réaliser, mais cela nécessite une logistique assez conséquente et surtout beaucoup de concerts. Il faudrait qu’il soit enregistré sur une tournée de plusieurs dates pour pourvoir avoir le choix dans les titres.
Aujourd’hui, nous avons la possibilité d’enregistrer les concerts grâce aux nouvelles consoles numériques que nous utilisons en Live, donc si l’occasion se présente…

RTJ : Maintenant que vous êtes sur les réseaux sociaux, envisagez-vous des vidéos de titres
de cet album ?

Will Lester : Pourquoi pas? Mais il faut une production vidéo de qualité pour que ce soit crédible.
Donc cela reste à voir. Appel lancé aux producteurs et réalisateurs de vidéos !!!

RTJ : As-tu un message pour les organisateurs de festival à faire passer pour les convaincre de vous prendre ? On a l’impression que vous être trop blues pour certains et trop rock pour les autres ?

Will Lester : Quoi ? Vous n’avez pas booké General Store sur votre festival ?
Oui, il est très difficile de trouver des dates en ce moment et il faut faire preuve de tact avec les organisateurs de festivals.
Il est certain que notre vision du Blues peut effrayer un puriste et que nos saturations ne soient pas assez métal pour un festival Metal, mais nous avons notre propre style et sur un festival avoir
General Store en live assure aux programmateurs un show original! Et puis pour conclure, comment un organisateur ne peut -il pas craquer sur « Somewhere In the Middle »?…

RTJ : Merci de nous avoir accordé cette interview.

Will Lester : Merci à vous, au plaisir de se revoir…et longue vie à Road to Jacksonville !
Bye

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